Biographie “Mémoire d’un poisson”

Demande du client :

À 80 ans, monsieur Royan avait pour projet de mettre l’aventure de sa vie par écrit. Après une enfance et une adolescence riche en souvenirs, une carrière professionnelle remplie et une retraite bien mouvementée, monsieur Royan tenait à transmettre son aventure à ses petits-enfants. Son objectif était de rendre son récit ludique, en alternant texte et photo.

Ensemble, nous avons confectionné de A à Z son autobiographie. Rencontres, échanges, retranscription, correction et mise en pages plus tard, monsieur Royan a reçu son livre et a pu le partager avec ses proches.

Avis du client :

Depuis plusieurs mois, ma belle-fille essayait de me convaincre d’écrire mes mémoires afin de laisser une trace de ma vie à mes petits-enfants. Mais considérant que je n’avais pas d’aisance rédactionnelle suffisante je ne donnais pas suite à sa demande.
Un matin, je découvre, dans mon journal un article concernant l’installation proche de ma commune d’une biographe. Je décroche mon téléphone, et le lendemain je rencontre Sarah Jaouen.
Tout de suite nous nous mettons d’accord et le rendez-vous est pris pour le premier entretien.
Trois mois plus tard le texte de mes mémoires est mis en impression et les livres me sont livrés un mois et demi après. Le résultat est époustouflant et bien mieux que ce que je pouvais espérer.
Un grand merci à Sarah Jaouen qui a, avec beaucoup de talent et de professionnalisme et pour un coût très raisonnable, transcrit nos entretiens en écrits.

Daniel Royan

Extrait du récit « Mémoires d’un poisson » de Daniel Royan

« Ce qui me plaisait beaucoup lorsque j’étais à l’auberge, c’était la tournée que faisait mon père tous les ans pour rencontrer les viticulteurs et choisir le vin qu’il servirait dans l’année au restaurant. Dès mes 15 ans, il m’autorisait à l’accompagner dans ce périple. La rencontre avec les viticulteurs était très enrichissante. Encore aujourd’hui, je suis en contact avec eux. Bien sûr, ce sont maintenant les enfants ou petits-enfants qui cultivent la vigne. Quand le vin était livré, en grosse barrique de 220 litres, mon travail consistait à le mettre en bouteille, à l’étiqueter et à le préparer pour sa mise en vente. Je faisais ça le jeudi puisque c’était le jour où je n’allais pas à l’école.

Aujourd’hui, je garde de ce souvenir un élément très matériel, car j’ai hérité (et elle se trouve dans ma cave) de la boucheuse que j’utilisais à l’époque. Il s’agissait d’une boucheuse professionnelle que mon père avait acheté le prix d’une 4 CV d’occasion. C’était une machine extraordinaire. Je continue d’ailleurs à mettre mon vin en bouteille. Et chaque fois que je bouche une bouteille à l’aide de la boucheuse, je retourne à mes 15 ans. Parmi toutes les tâches que j’effectuais à l’auberge, c’est certainement celle qui me plaisait le plus. J’ai gardé plaisir à effectuer ce travail, qui à l’époque m’était imposé par mon père. Je suis tombé amoureux du vin grâce à cela. Bien que ce ne fut pas l’objectif premier ! »

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